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Mozavivre

13 février 2013

HAIKUS

Grands maîtres du ciel Ces merveilleux nuages Peintres du pastel Passant leur chemin Traçant de longs fleuves bleus Beaux nuages gris Nuages en marche Voyageurs dessinateurs Où émigrent-ils ? Nuages ombrageux Par le diable chatouillé Devient belliqueux...
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31 décembre 2012

Bonjour !

Vous aimez écrire , vous le faites sans prétention, juste pour le plaisir..... Vous participez à des ateliers d'écriture et vous regrettez que vos créations s'oublient au fond d'un tiroir.... Vous avez envie qu'elles soient lues et savoir ce que d'autres...
31 janvier 2013

Le Tatouage (atelier du 23 janvier)

 

Le jour de la St Sylvestre, Benoit et Bérénice admiraient émerveillés, leur enfant qui venait de naître. Un joli garçon qu’ils avaient si longtemps attendu

Tout occupés à le détailler de la tête aux pieds, ils ne remarquaient pas une libellule qui s’était introduite par la fenêtre de la chambre. La maison dans laquelle Bérénice avait accouché, était en bordure d’un étang où logeait un personnage étrange ; personne n’avait encore pu apercevoir son visage : il se déplaçait toujours, masqué par un énorme bouquet de roses ( ).

La libellule, attirée par le bouquet de roses, virevoltait autour de ce personnage inquiétant.

Elle allait et venait du nouveau né aux fleurs, s’approchant toujours plus prés du cœur des roses, jusqu’au moment où elle déposa sur le front du bébé, un petit tas de pollen ; le visage de l’enfant se transforma. De sa bouche, jaillit des milliers de libellules, plus belles les unes que les autres, des vertes, des rouges des bleues…

Les parents prirent peur. Ils accusaient ce personnage de sorcellerie. La mère prit des pierres précieuses, souffla dessus en direction du bouquet… qui tomba. La surprise fut telle que les parents, médusés, restèrent immobiles et silencieux pendant de longues minutes.

L’enfant hurlait. Les libellules s’affolaient. Les fleurs jonchaient le sol. L’orage éclata et l’étrange personnage eut un rire à glacer le sang. Son visage était en tous points, identique à celui du bébé : joufflu, presque chauve, avec une bouche poupine et l’oreille gauche un peu décollée. Il recracha les pierres précieuses avec mépris en regardant la mère et ramassa les roses, une à une, en reformant avec application un bouquet en forme de cœur.

A cet instant, l’enfant s’endormit, son oreille gauche bien collée. Les libellules avaient disparu. Seules restaient les pierres précieuses que la mère avait ramassées. Le cœur de roses trônait sur une table, prés de la fenêtre, restée ouverte. L’homme s’était volatilisait ; il ne restait plus que son souvenir. Quelle était la raison de son geste ? Nul ne le saura. Peut-être l’enfant…plus tard… Quand arrivé à maturité il tentera de résoudre l’énigme que représente la lente mais irrémédiable apparition sur la peau de son dos…d’une libellule.

 

                               Texte collectif . Atelier du 23 janvier 2013

 

 

28 janvier 2013

atelier écriture-conte janvier 2013

 



Il était une fois une famille vivant paisiblement à la campagne. Il y avait le grand père chasseur, la grand mère qui tricotait , leurs 2 filles , une qui avait déjà un enfant en bas âge , que l'on avait mariée à un garçon du village dont le père était charron et sa soeur , 7 ans plus jeune; Ils vivaient tous les six sous le même toit;

un jour l'appariteur faisant le tour du quartier, énonçait le nom de tous les jeunes hommes pour leur apprendre qu'ils étaient réquisitionnés pour servir la patrie;

alors que le mauvais sort semblait s'abattre sur cette famille sans histoire, l'ainée des filles se retira dans la petite cabane qu'elle s'était aménagée au fond du parc;demoiselle taciturne et maigrichonne, elle n'autorisait personne à entrer dans ce lieu. Elle s'agenouilla sur un tapis et sortit du seul meuble qui équipait sa cabane , un module lumineux qu'elle suspendit au-dessus de sa tête. Une vieille femme en cavale lui avait un jour remis cet objet en lui recommandant de ne l'utiliser qu'une seule fois;"seul un coeur pur disait -elle sera en mesure d'exploiter le pouvoir surnaturel de ce module;

Elle ne voulait pas que les hommes de sa famille deviennent soldats. la guerre menaçait toutes les frontières du pays.

Ell agita le module lumineux comme un encensoir et énonça son souhait.Les nms inscrits par l'appariteur s'effacèrent par enchantement , la gente masculine retourna en enfance.



Non seulement ses frères,son grand père, son mari, mais aussi tous les hommes du village et même l'appariteur. Alors qu'elle allait quitter la cabane , la vieille femme qui lui avait donné le module apparut à nouveau et lui dit:"C'est bien d'avoir voulu sauver tes frères , tes amis, mais cela ne sauve pas ton pays. Afin d'y parvenir, je vais te transformer en princesse, tu vas séduire le prince de l'état ennemi et tu l'épouseras afin que vos deux royaumes signent une paix définitive. la jeune fille n'avait pas envie d'épouser un homme qu'elle n'aimait pas . Elle voulut s'enfuir, mais elle se retrouva encombrée d'une splendide robe de soie blanche et de dentelle , elle sentit ses cheveux épaissir et pousser , alors elle comprit que la vieille femme ne lui laissait pas le choix.Cette dernière avait disparu.

La jeune fille retourna au village, heureuse d'avoir sauver des hommes mais trés ennuyée de l'engagement qu'elle n'avait pas choisi.Personne ne la reconnut, beaucoup de petits garçons jouaient dans les rues, il n'y avait d'adultes que les femmes et un jeune homme inconnu qui la regardait avec émerveillement, du haut de son cheval empanaché.



Je te salue cher frère! je suis l'enfant qui fut confié à une nourrice, mon sexe ne correspond pas à celui attendu par notre père, qui se permet de garder le trône;






                                       Texte collectif



28 janvier 2013

atelier sur le conte

 



Il était une fois une petite fille qui vivait à l'orée de la forêt avec son père veuf.Ils s'aimaient beaucoup au point de ne jamais pouvoir se séparer. un jour l'homme tombe malade. il doit rester alité. comme il n'y a plus rien à manger, il demande à sa fille d'aller au village situé au bout de la forêt. Roséa, c'était son nom, à peur du loup, du renard, et des corbeaux criards; pour vaincre sa peur elle emmène une lampe dans laquelle est placée une bougie allumée.Elle lui servira pense-t-elle à éloigner ces animaux souvent cruels envers les petits enfants. son père l'encourage:"il ne t'arrivera rien, tu es grande maintenant, évite seulement de parler à des inconnus."



Roséa se met en route. le fait de s'éloigner de son père la peinait beaucoup. Il lui avait expliqué quel cheminprendre pour aller au village mais au troisième croisement , elle ne se rappela ce qui lui avait été expliqué et dans son désarroi elle se trompa.Au bout d'un moment la petite fille se retrouva au bord d'une rivière qui lui barrait le passage. Eclatant en sanglots en comprenant qu'elle s'était vraiment perdue, elle jeta la lampe à terre dans un geste de désespoir;....le modeste objet se transforma aussitôt en un magnifique abat-jour qui répandait même en plein jour , une lumière chaude et donc comparable à celle d'un soleil de printemps. Un magestueux oiseau mordoré avec une aigrette sur la tête demanda:"veux tu de l'aide , petite fille?". Rosea se rappela le conseil de son père: ne pas parler avec des inconnus. Elle s'enfuit en courant à travers les arbres, abandonnant la lampe, alors que la nuit commençait à tomber.



Epuisée,complètement perdue elle se demandait ce qu'elle allait devenir; alors, elle se rappela la lampe qui s'était transformée en un magnifique abat-jour et aussi de l'oiseau mordoré. Cela lui donna du courage pour aller au village chercher à manger pour son père alité. aussi séchant ses larmes , elle repartit en sautillant.



Mais soudain elle se rappela de l'oiseau et de sa question. Bien sûr qu'elle avait besoin d'aide , mais comment le trouver maintenant? tout était si obscur, et elle croyait avoir marché trés longtemps, absolument perdue, elle ne pouvait pas savoir qu'elle avait simplement tourner en rond et qu'il suffisait d'aller dans la direction contraire pour trouver sa route....Et même si elle avait peur de cet étrange abat-jour et de l'oiseau parleur elle les préférait à la noirceur de la forêt.

Elle tenta donc de marcher un peu, lorsqu'un bruit étrange l'arrêta , un bruit gutural sortait des arbres ; elle crut comprendre qu'ils lui parlaient , car elle comprenait:"à gauche..., il faut que tu ailles à gauche..."mais elle était étourdie , et surtout écrasée par sa peur. soudainement , elle sentit un battement d'ailes : l'oiseau mordoré! il avait parcouru le trajet pour la retrouver. "As tu besoin d'aide petite fille tétue?" lui dit -il. cette fois , elle affirma avec sa tête: "oui!. alors ....

"suis mon ombre , sans jamais la devancer" "mon père va s'inquiéter, que vais je lui expliquer?, il ne me fera plus confiance"....."Oh arrête de te lamenter, je vais appeler le lapin blanc d'Alice aux pays des merveilles, et avec son gros rêveil il va arrêter le temps, tu seras ainsi arrivée avant la nuit,mais je garde l'abat-jour magique pour une prochaine fois".........

 

                                          Texte collectif

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28 janvier 2013

Conte. Atelier de janvier

Il était une fois une pauvre orpheline qui vivait seule au milieu d'une forêt profonde. Depuis la mort de ses parents, elle n'avait pour amis qu'une meute de loups qui la défendaient contre les autres bêtes sauvages. Elle vivait uniquement de la cueillette de fruits, de champignons et des oeufs de ses trois poules que les loups protégeaient aussi. Sa vie n'était pas vraiment heureuse mais elle s'était habituée à la solitude et s'en accommodait.

Tous les soirs, elle montait dans les branches d'un chêne pour voir le soleil se coucher à l'horizon. Elle  imaginait le monde au-delà de la forêt mais n'osait pas s'y aventurer.

Un jour, elle monta plus haut que d'habitude dans son arbre car elle venait de remarquer un nid à moitié détruit dans lequel brillaient des objets qu'elle ne reconnut pas. Quand elle réussit à les prendre dans ses mains, elle n'arriva pas à les identifier davantage mais elle fut fascinée par l'éclat qu'ils prenaient dans les rayons du couchant. Elle les rapporta dans son humble maisonnette et même dans l'obscurité ils continuèrent à scintiller mystérieusement . Elle aperçut également deux abeilles butinant une très jolie fleur jaune qui scintillait aussi

Rêvait-elle?

Un autre jour, dans le nid, elle trouva beaucoup de fruits à l'arôme délicieux , mais surtout un magnifique bouquet de fleurs.La pauvre orpheline se sentit à cet instant heureuse dans les branches de son chêne, elle y oubliait sa solitude.

Cependant elle ne pouvait pas ignorer que ces objets avaient été déposés sur l'arbre et même si elle les avait pris chez elle, le mystère restait entier.En attendant le lendemain, elle ne put fermer l'oeil, elle était fascinée par cet éclat si éblouissant, serait-il un don du ciel?Ou une toute étrange soucoupe volante qui les avait déposés là-haut avec une finalité quelconque? Comment le savoir? Elle commença par les mettre sur la table , l'un à côté de l'autre, et en ordre de mensuration,les plus grands d'abord, ensuite les moyens, et finalement les petits...Mais en les prenant, elle se brulait les doigts....C'est mieux de ne pas toucher....Mais la fascination continuait....et elle n'arrivait pas à s'endormir...

Là-haut, tout en haut de la cime de l'arbre où elle avait construit son nid (celui qui apparaît, l'hiver quand les branches sont nues) , Dame-la-Pie souriait d'aise en voyant l'émerveillement de la fillette qui, ainsi, la motivait à lui offrir son butin brillant et chauffé de soleil.Elle savait que la jeune fille remonterait dans le chêne, elle savait qu'elle y mettrait, elle, la pie, d'autres objets fascinants que l'orpheline viendrait chercher avec plaisir et curiosité.

L'oiseau savait aussi que la jeune fille en ornerait un jour sa modeste robe et que les loups feraient une haie au Prince Charmant qui viendrait à cheval quérir le coeur de la Belle en allant regarder le coucher de soleil avec elle au sommet de l'arbre

La pie n'avait pas terminé sa mission mais elle était déjà heureuse en imaginant le mariage princier et la naissance de leur premier enfant qui serait....le trisaïeul du bisaïeul de l'arrière-grand-père de la grand-mère du père de la mère de ...Kate Middelton !

 

                                    Texte collectif

27 janvier 2013

Rencontre

Texte créé à l'atelier du 18 janvier et posté par Anne-Marie Galan


Il était une fois un vieux monsieur taciturne et méchant qui n'aimait pas les enfants. Il habitait dans une cabane perdue en plein milieu d'une forêt. Ce vieux monsieur n'aimait rien ni personne.
 
Et un matin par une superbe journée printanière il vit une enfant, de hardes vêtues, pleurer.
 
D'où sortait-elle ? Comment elle avait pu arriver là toute seule ? Et pourquoi pleurait-elle ? Ce vieil homme n'avait rien à faire de quiconque. Il voulait rester seul dans son petit monde tranquille. Elle le dérangeait
 
La petite le regarda à travers ses pleurs et s'approcha doucement en esquissant un sourire bizarre.
 
Pouvez-vous me donner un morceau de pain ? J'ai faim et froid.
 
Le vieil hargneux ne lui répondit point, mais la petite insista : un morceau de pain s'il vous plait ?
 
Alors, il survint l'inattendu : le vieil homme se leva, pris du pain et le lui donna en lui disant : maintenant, file !
 
Mais, s'étant gavée de la miche de pain à pleines dents, dans le dos du vieil homme, elle s'endormit.
 
Elle sommeillait en souriant. Le vieux en fut attendri et alla chercher une peau de mouton dont il la revêtit doucement. Il fut surpris par sa propre délicatesse. Il n'avait connu jusque là que la rudesse du temps et des labeurs difficiles.
 
A son réveil un bol de chocolat fumant l'attendait. En caressant le chat noir au pelage dévasté par l'eczéma, elle finissait tranquillement sa tasse, quand le vieux se présenta derrière le rideau de la cuisine, un bouquet d'herbe et de feuille à la main un sourire timide aux coins des lèvres. Il lui tendait le bouquet quand son sourire s'effaça pour faire place à de la stupeur. Le chat avait retrouvé son poil de jeunesse et ronronnait de satisfaction.
 
Que se passait-il dans cette foutue maison : le chat et lui n'étaient plus les mêmes. Des èvenements improbables survenaient. Le plus étonnant était que l'enfant vieillissait à vue d'oeil.
 
Le vieux taciturne ne sait plus où il en était; Est-ce qu'il devenait fou ? Non, la petite fille et le chat étaient là. Alors désamparé mais heureux il prit la petite fille dans ses grands bras et elle redevient une jeune et jolie enfant. Fin du conte

 

Texte collectif , posté par Anne-Marie Galan

27 janvier 2013

La barque

ATELIER D ECRITURE DU 18 JANVIER 2013-01-21

Composition collective à partir de dessins en libre choix. Texte proposé par Térésa

 

Il était une fois une très belle barque qui glissait sur la verte rivière où nous nous baignions. Elle était doublement jolie car son reflet pointait sur l’eau.

Mais curieusement cette barque semblait vide et cependant elle se déplaçait à un rythme constant…Quel mystère planait sur elle ?

 

Je ne le sais pas, mais lorsqu’elle passa devant nous, qui jouons au bord de cette rivière, nous entendîmes jouer du saxo…une mélodie étrange, envoûtante qui s’accompagnait des sons d’une clarinette percutante…Nous la suivîmes, en courant au bord de l’eau et la mystérieuse barque s’arrêta soudainement …

 

Cette embarcation, sans pilote, légère et colorée, était elle mue par les vibrations des instruments de musique ? Le souffle puissant du cornemusiez landais ? Sa petite boue !

 

L’écho du saxo résonnait si vivement entre les roches bordant la rive que la mélodie de la clarinette peinait à se frayer un chemin parmi les ondes.

 

En fait, des restes de fibres retenues par des racines de vergues renvoyaient la barque de plaques en plaques, ajoutant percussions. Tires de leur sieste par le volume sonore qui se déployait à l’extérieur une colonie de castors prirent rapidement la mesure du contretemps en martelant la berge de leur queue.

 

Juchait sur une branche basse d’un saule, une pie mélomane, appréciait en roulant de gros yeux et plaçait en seconde voix son chant disharmonieux au sein de cette symphonie.

 

La barque s’était immobilisée instantanément !...

 

Le tourne disque caché à l’intérieur de la barque venait de s’arrêter .Ce kiosque à musique ambulant finissait sa course nautique là, tout près de la berge, à quelques mètres de ces musiciens insolites…

 

Une branche du saule s’illumina, s’agita comme la baguette d’un chef d’orchestre. Les animaux n’en croyaient ni leurs yeux ni leurs oreilles. Le monde était bien étrange et surnaturel. Les castors relançaient avec force la symphonie, ou plutôt la cacophonie.

 

Nous étions mi-nu en attente, essayant d’en savoir davantage, mais la peur nous dépassait et nous paralysait. Ainsi nous préférâmes rester dans l’ignorance et tout bêtement croire que la jolie barque était habitée par des musiciens fantômes…

 

                                         Texte  collectif envoyé par Térésa

31 décembre 2012

Actu janvier

Atelier d'écriture chez Christiane , vendredi 18 janvier à partir de 14h15

Thème : le conte

31 décembre 2012

Tant d'autres !

 

 

 

Envolée ma dernière rencontre;    éphémère, comme un évitement, une  liberté imposée; Les yeux et le coeur s'emplissent   d'autres,  parfois un court  instant ; Une image, une parole, un frolement, une  aperçue .

. L'imagination prend le relais  de la déception, prolonge de si brefs momentS;

 

 

Au bord du bleu de la terre je vous vois, toutes en couleurs. Le sussurement du  vent à cette hauteur m'emplit les oreilles,  estompe les bruits des canons, les cris.

Vous,   femmes voilées, drapées,  visages trouées, grillagés, scultés, je m'approche de vous , je sens votre parfum, je cherche dans   nos différences , le frisson commun; 

Vos sens sont en suspend. Vous me savez là haut à l'orée  de la planète , prête à vous rejoindre; Vous m'offrez des tableau lumineux , surprenants.

Le décalage horaire multiplie et prolonge ces scénes de vie;

Je reste à vous observer; Mon regard s'arrête quelque part.

je m'attarde , l'odeur du jasmin chatouille mes narines;

Que faites vous à  5 dans cette petite pièce fermée à double tour,  autour d'un thé, entre femmes , à tout jeter  par terre. Vos voiles , tous vos voiles; vous riez;

 Cet  enfermement voluptueux , ou vos corps exultent me renvoie à ces lignes d'un poême de Pablo Neruda

                                   "Corps de femme, blanches collines, cuisses blanches,

L'attitude du don te rend pareil au monde...."

Vous massez vos corps, lissez vos cheveux. La  pudeur se volatise;

Vous dansez sur des musiques endiablées;

Des lectures érotiques lues à haute voix s'affranchissent  du  religieux , éveillent vos désirs;

 Vous murmurez  des poêmes de Nazim Hikmet , tremblantes d'émotion.

Le scintillement de vos yeux  remplacent les étoiles .

Notre origine  est unique, commune à celle de nos compagnons  . Vous ne l'avait pas appris, mais ressentie.  Beaucoup  d'hommes ne le savent pas;

 Subtilement  , sensuellement vous verouillerez leurs croyances.

 Alors J'entends d'ici rire les anges.

Un signe enchanteur à mon adresse.

Je m'emplis de vous .

 Mon souffle s'est allégé.

 

      Christiane Rouanet

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